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1/ Bien planifier l’opération

 

Voir l’ordre (tableau)

Donc forcément une attente pour avoir les lettres de recommandations

 

2/ Choisir son /ses lieux de résidence

 

Téhéran est très vaste. Distances longues, congestion extrême, métro bien mais 5 lignes seulement. Pente importante : ça monte vers le nord.

2 quartiers :

Ambassade de France : centre / ouest

Les autres ambassades / consulats : extrême nord. Entre les 2, environ 500m de dénivelé et plus de 20 km.

 

3/ Le vélo peut être une très bonne option si on trouve 2 lieux de résidence à proximité des 2 zones. Sans vélo ça doit être une très grosse galère pour se déplacer car les voitures sont bloquées partout et rien n’est à côté du métro. Quoi qu’il en soit, c’est une épreuve …

 

4/ bien repérer sur le navigateur tous les lieux et essayer de mémoriser les trajets. C’est tellement le b… que c’est difficile de s’arrêter partout.

 

5/ Préparer les documents nécessaires :

  • copies couleur (exigé par certains – fait pour tous) du passeport – visas iraniens (de mémoire demandé seulement pour la Chine, mais mieux vaut les avoir).

  • Photos ID Chine : 2  Ouzbek : 2  Tadjik : 1 Turkm : 1 je pense

  • Télécharger les formulaires de demande : voir le site de Caravanistan les liens et les remplir. Remplir en ligne pour Ouzbek, après chargement pour les autres de mémoire. Les imprimer en recto/verso. Attention Ouzbek, formulaire en 2 exemplaires.

  • Dans le centre vers l’ambassade de France, facile de trouver des commerces pour imprimer, copier et photographes.

  • Préparer l’argent nécessaire en € et $

Si besoin de changer, bureaux de change à trouver. Il y en a plusieurs dans la rue Ferdowsi pas très loin du Bazar.

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6/ détails :

 

  1. Ambassade de France

Attention ne rien avoir avec soi. Le cerbère de l’entrée n’acceptera de garder à l’accueil qu’un smartphone. Refus d’entrer avec appareil photo ou tout autre appareil électronique …. (Nicolas a dû rester dans la rue avec l’appareil photo).

Le délai est aberrant. Arrivés dimanche à la 1ère heure, on nous donnait les lettres jeudi midi. Après la négo miéleuse avec Mme Sayeh Ardalan, délai ramené à mardi 11h30 … trop tard pour faire les dépôts de demandes de visa le mardi.

Pour le retrait des lettres, pas besoin d’entrer dans les bureaux donc app photo possible.

Démarche gratuite – mais longue.

 

  1. Demandes Ouzbek et Tadjik puis Chine.

Démarches rapides. Environ 15 minutes pour chacune (en étant un peu avant l’ouverture). Guichet extérieur pour Tadjik, dans l’enceinte pour Ouzbek mais pas de problème pour avoir une sacoche.

Chine très petit casier pour déposer des affaires à l’entrée, OK pour quelques affaires. Un peu plus long car en arrivant 30 minutes avant l’ouverture il y avait déjà des agences avec plusieurs passeports. 30 minutes 0K

On peut enchaîner avec la demande de Chine …. Si les jours d’ouverture le permettent.

Attention terminer par la Chine car ils gardent le passeport.

 

Tadjik : apparemment pas possible d’avoir le GBAO à Téhéran pour le Pamir. A faire à Duchambe

 

Chine : nous avons dû beaucoup négocier avec une petite dame au guichet pour avoir finalement 60 jours. Le chef s’accrochait à 30 jours seulement. Daniel a eu 90 jours du 1er coup à 14h30 … est-ce que le chef faisait la sieste ? Apparemment il est facile d’étendre en Chine jusqu’à 90 jours (mais encore des démarches).

Délai 1 semaine en normal, 2 jours en express.

Par contre, démarche très facile par rapport à tout ce qu’on trouve pour les autres ambassades : pas besoin de faux billet d’avion de réservation …

Attention on ne peut plus faire de visa chinois dans les autres pays d’asie centrale à à faire absolument à Téhéran.

Nous avons préféré faire en express pour pouvoir lancer plus vite le visa Turkmene.

 

Pour le retrait :

  1. Chine : c’est eux qui ont le passeport

  2. Ouzbek + faire copie du visa pour faire la demande du Turkmene

  3. Tadjik

 

Dernière nouvelle : l’ambassade du Tadjikistan souhaite passer à l’@-visa. Ils attendent un expert pour leur montrer la procédure (et il n’y a qu’un vol par semaine entre le Tadjikistan et Téhéran). Dans l’attente, ils ont stoppé tous les visas même ceux en cours (notre cas). Rien ne se passera avant lundi 13 juin, et après personne ne peut dire comment cela se passera. Encore de l’attente.

 

Et c’est tout !

Chasse aux visas - Téhéran, juin 2016

Nous choisissons de faire notre demande de visa à Hanoï pour ne pas être pris de court à Shanghai et ne pas rester bloqués à Osaka pendant les congés russes de début d'année . ... ce n'est pas si simple de voyager ! 

Un des documents indispensables pour la demande de visa est une lettre  d'invitation  et un "voucher" délivrés par une agence russe.

Nous optons pour l'agence la Russie autrement qui fournit ces documents en 24h moyennant 35€ et nous offre l'un d'entre eux.

​​SML

Nous

Après quelques frayeurs : Nous apprenons au consulat russe qu'il ne délivre les visas qu'aux Vietnamiens ou aux étrangers détenteurs d'un visa vietnamien de 90 jours, ce qui n'est pas notre cas et n'était pas indiqué sur le site internet. Nous plaidons notre cas un peu désespéré à notre interlocutrice au visage bien fermé, mais qui finit par saisir nos documents et y apposer un tampon prometteur. Deux jours après, nous tenons en main les derniers visas nécessaires à notre voyage. OUF !

 

Nous pouvons donc reprendre la route en direction de la Chine. De Nanning nous prendrons un train pour Shanghaï et le 27 décembre nous serons dans un bateau pour le Japon.

Visas russes

Hanoi, décembre 2016

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Le Japon ne semble pas être une destination courante parmi les voyageurs à vélo, et c'est bien dommage. Les brèves 5 semaines que nous y avons passé (janvier 2017 Shikoku, Kyushu et sud d'Honshu) nous ont été particulièrement agréables et enrichissantes, et nous laissent l'envie d'y retourner à vélo.

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Voici quelques informations (dans le désordre) qui peuvent faciliter les premiers jours ou donner l'envie à certains.

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Circulation : C'est au Japon que nous avons expérimenté le plus grand respect des véhicules à moteur à notre égard. Aucune agressivité, énormément de précautions lors des croisements et dépassements - le rêve. Les itinéraires cyclables sont fréquents mais très mal signalés. Comme en France (ou pire peut-être), ils manquent cruellement de continuité. Les pistes cyclables en ville empruntent le plus souvent les trottoirs et sont utilisées à très faible allure. Après avoir été échaudés à plusieurs reprises, nous avons le plus souvent préféré rester sur la route, empruntant les bandes ou pistes cyclables en campagne dans les montées pour faciliter le trafic, ou en ville pour éviter certains feux routiers. Nous avons été surpris de trouver des petites routes extrêmement tranquilles sur Kiushu et Shikoku. Il est souhaitable d'éviter les gros axes, non dangereux mais pénibles par leur circulation plus intensive.

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Routes : Excellentes la plupart du temps. Le relief est accidenté au Japon. Dans certains secteurs les tunnels, parfois très long, sont très nombreux et permettent d'écrêter un peu les montées. Tous les tunnels que nous avons empruntés étaient éclairés (plus ou moins bien). Certains disposent d'un couloir cyclable/piéton, mais qui nécessite souvent une traversée au dernier moment. Il est préférable d'avoir un éclairage sur le vélo ou une chasuble rétro-réfléchissante.

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Transports en commun : A éviter à tout prix ... en raison de leur prix et de la difficulté d'accès pour les vélos. Nous n'avons pas expérimenté ce dernier, mais avons eu un témoignage difficile d'un couple britannique qui a fait un énorme forcing pour embarquer leurs vélos dans un train.

Les bus sont nettement moins chers que le train mais n’acceptent pas les vélos. Les billets s’achètent sur internet.

Les trains sont hors de prix, en particulier les Shinkansen (TGV). Pour ceux qui prévoient vraiment de se déplacer en train, il existe un abonnement réservé aux étrangers qui peut être amorti sur un trajet aller – retour en Shinkansen d’environ 300 km. Attention il ne peut pas être acheté au Japon ! Il faut donc le faire obligatoirement via Internet avant d’arriver. Aucune idée sur le moyen de contrôle du lieu d’achat- probablement avec un tampon lors de l’entrée au Japon. Aucune place prévue pour les vélos (ni pour les gros bagages). Les Japonais qui voyagent font appel très souvent à des services de messagerie très efficaces pour expédier leurs bagages sur leurs lieux de vacances - non testé, mais une piste si besoin.

Bateaux : Aucun problème par contre pour embarquer les vélos. Ils sont indispensables et très fréquents pour rallier les îles. Le transport des vélos est payant mais pas très cher.

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Camping : Très facile partout ou presque. Nous avons le plus souvent dormi dans de petits parcs près des aires de jeux, dans des stades près de vestiaires, sur des aires d'arrêt de routes. La présence partout de toilettes impeccables offre un grand confort pour les bivouacs. Planter la tente est courant au Japon, nous n'avons jamais eu aucun problème. En janvier en raison de la faible durée d'ensoleillement nous plantions à la nuit tombante et partions peu après le lever du soleil, cela peut aider. Nous avons vu très peu de campings, qui étaient de toute manière fermés à cette époque.

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Sécurité : le top. Le Japon est le pays du respect. Aucune crainte en matière de sécurité ni matérielle ni personnelle.

Attention, cela a un revers = tout le monde respecte toutes les règles, donc les visiteurs aussi. Il nous pèse d'attendre devant un feu rouge dans un espace entièrement vide. Exercice douloureux de patience et de zénitude ... que nous n'avons pas toujours réussi.

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Nourriture : Le niveau de vie au Japon est beaucoup plus élevé que celui de la Chine ou de l'Asie du sud est, il faut donc changer de niveau de vie. On trouve par contre beaucoup plus de nourriture pour pique niquer ou se préparer à manger. Au final le budget nourriture n'explose pas tant que cela et se rapproche, voire est inférieur à celui de la France si on identifie les produits pas trop chers. Malheureusement fruits et légumes sont souvent hors de prix. Nous avons eu la chance en hiver de connaitre la récolte des agrumes. Les ventes de bords de route étaient très bon marché, et beaucoup de Japonais nous ont offert mandarines et pomelos, quand nous ne ramassions pas nous même ceux qui roulaient au milieu de la route. En campagne de petits stands en bord de route proposent des produits contre paiement dans une boite. Cette vente directe est abordable. Profiter également du prix très bas du poisson dans les ports. Les restaurants ont des menus à midi très abordables (autour de 5€ ou moins). Ce n'est pas le cas le soir.

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Magasins : Le miracle au Japon pour le voyageur = les convinies (Convinient Stores), de petits magasins de quelques chaînes qui se trouvent partout en ville comme en campagne. Tous proposent une immense gamme de produits et services, au même prix et même parfois moins cher que dans des magasins plus grands. Pas d'hypermarché. Il y a par contre des petits supermarchés qui offrent une variété de produits bien entendu plus importante que les convinies.

On trouve en particulier dans les convinies :

- du pain (pain de mie). Comme partout, le poids du paquet est identique, mais l'épaisseur des tranches varie.

- des confitures ou pâtes à tartiner (pas de Nxxx) en petit format, pas cher, cela permet de changer

- Une épicerie de base : oeufs, nouilles, légumes surgelés ...moins chers que frais

- du café : excellent et bon marché, le café en grain moulu

- de l'eau chaude à disposition dans des bouilloires

- des plats préparés pas si chers - une alternative parfois au pique-nique

- des micro-ondes pour réchauffer les plats

- toute la gamme nécessaire de produits de soins

- des WC impeccables, aux lunettes chauffées, avec jets variables, parfois air chaud de chauffage - le LUXE surtout quand il fait froid – au risque d’y passer beaucoup de temps !

- une connexion Wifi (on reviendra sur ce point)

- des bornes multi-service qui permettent par exemple d'acheter sur internet des billets de bus et de les retirer dans un convinie. Fonctionne aussi pour des spectacles ou autres services.

- Un personnel des plus aimables qui sauf exception se pliera en 4 pour vous aider.

Les plats préparés peuvent être très bons dans des supermarchés plus gros car préparés sur place. Ils sont soldés en fin de journée.

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Eau : l'eau est potable partout, disponible partout dans les toilettes ou convinies. Facile.

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Logement : Les hôtels peuvent rapidement grever le budget du voyage. Via Booking nous avons trouvé une chambre à Kyoto et un petit appartement à Hiroshima entre 30 et 35 €/nuit. Les réseaux Warmshowers et Coushsurfing marchent bien mais pas dans les grandes villes. Ils nous ont permis de rencontrer des personnes fantastiques et très diverses. Et encore une fois, c’est très facile de planter la tente quand on n’a pas de contact.

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Bains chauds : Ne pas rater les Onsens, des sources chaudes réparties de façon variable sur le territoire. Plus ou moins touristiques, très rurales parfois, un véritable plaisir à chaque fois ! Le must évidemment est de trouver un petit espace pour camper à proximité. L’accès est payant mais pas trop cher (3 à 7€). Hommes et femmes séparés, tout le monde se retrouve dans le plus simple appareil dans une salle équipée de douches, savons et shampoings, puis de piscines et saunas plus ou moins chauds. Le plus difficile est de trouver les Onsens, pas toujours très signalés. A quand un repérage sur Maps.me ? Des bains publics existent aussi indépendamment de sources chaudes –nous ne connaissions pas le nom et ne les avons jamais trouvé. A vous de faire mieux !

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Electricité :  nous avions lu que le Japon est alimenté en 110V. Nous avons branché nos appareils sans noter de différence avec les autres pays. Par contre, les prises sont de type chinois mais contrairement à la Chine, les prises françaises ne peuvent pas être branchées. Il faut donc acheter un adaptateur dans un magasin d’électroménager nous ne nous souvenons plus du nom de la chaine). Cela nous a pris plusieurs jours pour en trouver un dans une ville moyenne.

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Internet : LE point DIFFICILE !! Malgré la lecture de plusieurs articles sur le sujet, nous n’avons trouvé aucune solution pratique et accessible financièrement pour avoir une connexion internet et téléphone. La téléphonie mobile est étonnamment beaucoup moins développée au Japon qu’en Chine .... Incroyable dans un pays que l’on croit high-tech ! De même il est difficile de trouver du Wifi dans les restos ou même dans plusieurs familles. Nous avons trouvé la meilleure solution encore une fois dans les Convinies qui offrent un wifi gratuit, mais qui nécessite le chargement d’une application au préalable (Japan Free Wifi pour certains, ou l’application de la chaine pour d’autres). Il suffit après de se poster devant ou dans le convinie pour se connecter. Selon les lieux, la durée est limitée ainsi que le nombre de connexions par jour. Autres lieux où il est possible de trouver du wifi : certains onsen, des offices de tourisme, certaines gares ferroviaires ou gares maritimes, certains Mac Do ou Starbucks , certains centres commerciaux – mais rien de systématique.

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Langue : le japonais est une langue très difficile à apprendre. Contrairement au chinois la prononciation est facile, mais le vocabulaire et son usage très complexe. Comme toujours il est très apprécié de connaître une petite base. L’achat dans de petits magasins en self-service rend la pratique moins indispensable. L’anglais est enseigné largement au Japon, mais avec une efficacité incertaine, et comme les Japonais craignent de s’exprimer sans maîtrise totale de la langue, ils hésiteront avant de parler mais comprennent souvent mieux qu’ils ne s’expriment. Néanmoins, on se débrouille très bien en anglais au Japon.

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Météo : L’été n’est pas la meilleure période pour voyager au Japon en général. Très chaud, pluvieux et abritant de belles colonies de moustiques… Les meilleures saisons semblent unanimement l’automne (octobre, novembre), le printemps (avril, mai maximum) et l’hiver pour le sud comme nous l’avons connu à Kyushu et Shikoku, période la plus sèche, mais de plus en plus froide en allant vers le nord. Attention en hiver, la neige est très abondante dans certaines montagnes de l’ouest de Honshu et sur Hokkaido.

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Il y aurait sans doute encore énormément à dire sur ce pays du bout du monde qui est fantastique à vélo. On vous laisse le découvrir par vous mêmes !

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A vélo au Japon

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