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Toujours plous belles

Après 2400 km, la traversée de l’Italie du nord d’ouest en est, puis vers le sud, une incursion en Albanie et en Macédoine, Grèce puis Turquie, la vision du sort des déchets est très diverse !

Commençons par le nord de l’Italie, où le tri est omniprésent. Dans les rues des conteneurs de toutes les couleurs pour le verre, les biodéchets, les papiers cartons, emballages plastiques et métalliques et le reste. Par contre, la couleur des bacs change régulièrement, le contenu aussi. On s’étonne également du peu d’intégration de ces bacs y compris dans les centres historiques : aucun moloch ou bac un tant soit peu paysagé, que de gros conteneurs métalliques ou plastiques.

Nous n’avons vu qu’une seule déchetterie (dont l’état était si pitoyable que je n’ai pas voulu la prendre en photo, espérant en trouver d’autres), aucune signalétique, mais nous n’en avons pas fait la recherche pour autant.

Sur les axes plus petits, les zones permettant de stationner sont souvent agrémentées d’électroménager abandonné ou autre gros déchets dont beaucoup du bâtiment en mélange.

Pescara, sur la côte adriatique a marqué un véritable tournant pour nous. Au sud de cette ville, s’ouvre l’Italie du sud, avec de bons côtés, mais certainement pas pour les déchets : Tout d’un coup les bords de routes son jonchés de déchets en tous genres, provenant visiblement aussi bien d’artisans que de particuliers. Les quantités sont telles qu’on se demande combien d’années de dépôts sont ainsi visibles. Le summum se trouve sous les ponts, véritables cavernes d’Ali Baba du déchet. Une voiture ralentit, la porte ou la fenêtre s’ouvre, et hop … En ville le tri n’est plus visible, mais se fait peut-être quand même à petite échelle ? L’effort public ne porte pas sur ce sujet.

L’arrivée à Durrës en Albanie nous a étonnés : nous avons trouvé une ville très propre, avec beaucoup de poubelles publiques. Malheureusement les choses ont vite changé lorsque nous avons continué vers l’est du pays. Les bacs poubelles dans la rue sont très rares et semblent sortis d’un autre âge : bacs métalliques dont on devine qu’ils ont pu avoir des roulettes il y a très longtemps. Beaucoup sont percés … et étonnamment il y a toujours énormément de déchets plastique tout autour. Des personnes collectent les cartons présents dans les bacs, en navigant avec des chariots de cartons. Les déchets végétaux doivent être directement donnés aux poules que l’on trouve partout. Quant aux plastiques, délivrés lors du moindre achat, ils semblent être destinés aux rivières. Leurs lits en sont pleins, et les arbres les longeant sont couverts par les sacs portés lors des crues. Triste spectacle qui ne semble déranger personne. Le chemin sera long avant que les traces de ces décharges sauvages généralisées soient effacées ! Nous apprécions le mode de nettoyage d’une aire de stationnement par une équipe d’entretien : ramassage du déchet… aussitôt rejeté un peu plus loin dans le champ d’oliviers. Le parking lui sera propre.

Nous voyons peu de différence depuis la frontière macédonienne. Le centre de la ville d’Ohrid, station balnéaire en bord d’un magnifique lac est très propre, mais les abords du lac sont eux aussi couverts de sacs plastiques. Quelques très discrets et rares bacs pour les plastiques et cartons de temps en temps :

La Grèce offre un peu plus de services de gestion de déchets avec un tri des emballages que l'on trouve à Thessalonique et Kavala, mais aussi dans de plus petites villes. Les bords de route n'en sont pas moins parsemés de déchets en tous genres. Nous ne voyons toujours pas trace d'infrastructure de type déchetterie.

secteur informel du tri des déchets, très présent dans les grosses villes de Grèce que nous avons parcourues.

Arrivée en Turquie. Seule la nature des bouteilles en bord de route change : beaucoup moins de cannettes de bière, énormément de bouteilles d’eau minérale, dont la consommation est énorme ici. Chaque village ou petite ville a sa décharge. Nous avons été agréablement surpris de voir des conteneurs de collecte de verre le 1er jour, qu’il nous a été impossible de retrouver par la suite. Nous en voyons à nouveau quelques-uns à Istanbul.

La gestion des déchets est l’affaire d’hommes qui parcourent la ville avec un big-bag monté sur un chariot, et piochent tout ce qui peut être valorisé dans les poubelles : cartons, plastiques, métaux … Nous retrouvons quelques lieux de regroupement dans le quartier rom à proximité duquel nous logeons.

Pour autant quand je tente d’expliquer mon travail grâce aux photos envoyées par les collègues de Trialp et Valespace, certains semblent comprendre – mais même à Istanbul nous n’avons pas vu la trace d’une organisation autre qu’informelle sur le tri des déchets, et la barrière de la langue ne nous a pas encore permis d’en savoir beaucoup plus.

existe-t-il une autre forme du tri des déchets à Istanbul ? Après de 3 jours dans cette ville, nous n'en avons pas vu de trace.

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