Dans le tourbillon du retour
Samedi 11 mars.
Cela fait déjà une semaine que nous avons été accueillis chez nous au Bourget du Lac par amis et famille. Un grand moment où soudain nous avons été replongés dans la ruche des grands rassemblements, où le niveau d’activité a opéré comme une anesthésie dans l’abandon de notre rythme tranquille et quelque peu insouciant de cette année de voyage. Le plaisir de retrouver tous ces proches amortit notre retour. La frénésie du moment nous fait aussi apprécier le vide des jours qui lui succèdent. Nicolas reprend de suite le chemin du travail, Brigitte s’accorde une semaine de répit ou plutôt de nettoyage et rangement, histoire de se réapproprier les lieux. Quelle futilité, alors que le ménage consistait à secouer la tente de temps en temps et que nous pouvions ranger nos sacoches les yeux fermés tant tout avait trouvé sa place au fil des semaines.
Nous enfilons nos panoplies de sédentaires mais à tout moment reviennent ces sourires, ces émerveillements, ces découvertes et aussi ces moments plus difficiles qui ont été notre lot durant un an. Ils vont continuer à nous habiter comme nous habitent encore tant de souvenirs de nos précédents voyages, bien présents malgré les années. Reste à faire cohabiter l’ensemble, à continuer à trouver un sens et un élan pour poursuivre notre chemin.
Nous avons été très touchés par les nombreux témoignages de proches ou moins proches qui ont plongé de temps en temps ou sans relâche dans notre blog. Merci à tous, c’est une surprise pour nous. Désolés pour les assidus, mais nous allons faire relâche pour un petit moment ! Nous souhaitons toutefois apporter quelques améliorations de forme, compléter par des avis plus techniques qui pourraient intéresser de futurs voyageurs, indiquer les liens vers les blogs de nos amis rencontrés qui pourront vous faire voyager par procuration.
Merci encore et à bientôt.
Nicolas et ses "femmes en rose" de l'opération "à la mer à vélo"
Ensemble et à vélo entre Chambéry et le Bourget du Lac
Un gateau au chocolat dont on aurait rêvé si souvent en Asie ...
Et pendant que nos vélos voguent quelque part entre le Japon et la France, notre compteur attend tranquillement que le printemps s'installe.
FIN (provisoire ?)