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Türkçe yemek, çok güzel !

La nourriture turque, quel régal !

Comme nous l’avions déjà évoqué, un pays se découvre d’abord par le ventre. Notre fiston Alexis en sait quelque chose quand à 7 ans, il nous écrivait des textes entiers sur les bons repas du Pérou ou de Bolivie.

Et le ventre turc nous va à ravir.

Dans un petit routier au bord de la route, sauté d'aubergines, mijoté de haricots et petites salades...

Au petit-déjeuner, le çay évidemment, accompagné de pain peu salé, d’olives noires, de fromage, de concombre, de fruits secs, d’œufs brouillés, d’halva, une délicieuse pâte de sésame souvent accompagnée de mélasse, de quelques quartiers de fruits et les bons jours de pogaca, de délicieux petits pains au lait, souvent fourrés au fromage ou dans lesquels nous glissons une petite cuillère de confiture. Dans les ascensions de cols, nous nous limitons en poids et nos petits déjeuners sont souvent bien plus spartiates.

Le boulanger toujours fier de nous présenter ses pogaca tous frais

Pour le déjeuner, nous nous gorgeons de fruits et de légumes, poivrons verts et rouges effilés, croquants à souhait, tomates, petits concombres, olives noires, fromage frais, amandes, noix, noisettes, pois chiches, pains plats, le tout assaisonné de la délicieuse huile d’olive maison offerte par nos amis Italiens et qui ensoleille nos repas depuis plus d’un mois. De temps à autres, nous allons au restaurant et c’est la fête. Tout commence par la çorba, la mercimek, une soupe de lentilles à la menthe et au poivron un peu relevée, beaucoup de plats de légumes, tels l’imam bayildi, un sauté d’aubergines et tomates mijoté à l’huile d’olive, les kuru fasulye, haricots blancs mijotés dans une sauce tomate un peu épicée, ou les yaprak sarmasi, des feuilles de vignes farcies comme les sarmale de Roumanie. Le tout servi avec la çoban, une petite salade de tomates, poivrons, oignons et salade verte. Sur le pouce, nous mangeons les börek, une sorte de feuilleté au fromage, un peu gras mais qu’est ce que c’est bon tout juste cuit ou le traditionnel döner kebap à la viande d’agneau, les pide, sortes de pizzas allongées ou de gözleme, des petits pains plats fourrés. Nous buvons avec de l’ayran, un lait fermenté parfois relevés au citron ou à la menthe. Peu de desserts juste après le repas mais des pâtisseries bien sucrées à prendre ave le thé, les inévitables baklavas ou des petits gâteaux secs variés à souhait. Et le çay évidemment pour terminer… servi dans de magnifiques petites tasses en forme de tulipe.

A la pause, le matin ou l’après-midi, le çay évidemment… Dans les bons jours, nous profitons de cevizli lökum, des noix entourées de pâtes de raisins, de baklava, de fruits secs en quantité.

Le midi, nous nous gorgeons de légumes et fruits frais

Notre vendeur de fruits secs d'Erzurum

Le soir, nous préparons le plus souvent le repas au bivouac, généralement plus spartiate avec notre plat de pâtes ou de manti, des pâtes locales formées en petites coupelles, pour l’énergie du lendemain avec une sauce pimentée, une petite soupe, quelques légumes et fruits secs et une pomme ou une orange. Quand nous sommes invités, tout se termine évidemment par le çay. J’en avais du mal à dormir le soir ! Il a fallut apprendre d’urgence en turc « azdemli çay, lütfen », léger le thé s’il vous plait car le thé se dose à volonté en mélangeant le thé qui infuse et de l’eau qui bout en permanence, une bouilloire posée l’une au dessus de l’autre.

Les Turcs sont tout fiers quand nous leur disons que nous nous régalons en Turquie. Les plus enveloppés se frottent le ventre en disant que oui, malheureusement, la nourriture Turque est vraiment trop bonne.

Avec Pierre au resto pour fêter nos visas iraniens et la bonne journée passée ensemble

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