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Premières impressions en arrivant en Iran


Les panneaux sur la route nous permettent de vite apprendre les chiffres

L’Iran fait partie des pays que nous souhaitions le plus connaître. C’est pourquoi nous avons privilégié la fin du printemps pour voyager dans ce pays.

L’arrivée en Iran a tout d’abord été un choc. Dès les premiers kilomètres, la circulation est devenue très dense, bruyante, et nous avons perdu la bande latérale si appréciée en Turquie. L’état des routes est bien moins bon qu’en Turquie, nous devons souvent éviter des nids de poule ou réparations chaotiques.

L’essence a beaucoup augmenté dernièrement en Iran mais à 0,20 €/litre l’accès à la voiture est très large. Les notions d’éco-conduite ou de performance des moteurs ne sont pas d’actualité. Les moteurs sont poussés à fond et les camions crachent des fumées noires qui nous étouffent, tels des poulpes qui nous enverraient leur encre noire. Les garçons pétaradent sur leurs motos dès 12 ou 13 ans à grand renfort d’accélérations.

Bonjour les foulards et autres tchadors. Ici c’est obligatoire pour les femmes ainsi qu’un « manteau » au minimum, sorte de veste manches longues qui va jusqu’à mi-cuisses. Brigitte doit s’adapter même si la tolérance est un peu plus grande pour les étrangers. Après avoir beaucoup transpiré dans son foulard, le « buff » sous le casque semble être un compromis acceptable pour rouler. Elle transpire donc dans son buff (qui a l’avantage de laisser le cou à l’air libre) et dans sa chemise un peu longue achetée à la frontière.

Voici les femmes ! Etonnamment nous sommes beaucoup plus facilement abordés par des femmes, plus présentes dans la rue, les parcs. Le niveau d’anglais est meilleur qu’en Turquie, ce qui facilite les échanges.

Où sont passés les cafés ? Quelques restaurants mais plus de lieux de rencontres où il faisait bon boire un thé.

Nous sommes multimillionnaires. 1 € vaut environ 35 000 Rials. Pour limiter les 0 les Iraniens comptent aussi en Tomans, ce qui n’enlève qu’un 0 (1 Toman = 10 Rials) ou comptent en milliers en montrant avec les doigts. Le porte monnaie est épais, quasiment pas de pièces et grande confusion car on ne sait jamais si on parle de Rials, en Tomans ou en milliers de rials. Le Komeiny vaut 10 000 ou 20 000 soit quelques dizaines de centimes d’euro. Il nous faudra un peu de temps pour mieux comprendre.

Toujours une bienveillance et un accueil incroyables. Les salutations aimables, « welcome to Iran » s’enchaînent. On nous offre encore souvent du thé, mais moins souvent qu’en Turquie. Nous devons apprendre à décrypter les invitations, qu’il est de bon ton de refuser, car elles sont souvent uniquement formelles. Nous pourrons en parler quand nous maîtriserons mieux le sujet.

Repas familial par terre sur un tapis protégé par une nappe en plastique, ce qui permet d’adapter facilement l’espace aux nombre de convives !

Les parcs publics sont de bons lieux pour planter la tente. Les Iraniens les envahissent le vendredi (dimanche) pour pique-niquer, et nous les conseillent pour dormir. Ils ont des petits abris, des toilettes, des jeux pour enfants, toujours propres et en bon état.

Nous perdons en qualité de pain. Il devient galette sans levure comme une feuille parsemée de petites bosses, vendu en gros paquets dans des sacs en plastique. Certains pains sont des galettes un tout petit peu levées, on les préfère. C’est toujours bon à la sortie du four, mais devient cassant en peu de temps.

Boulanger dans un tout petit village

Nous changeons d’alphabet et sommes handicapés par la complexité de l’alphabet arabe mêlé à des variations assez libres dans le graphisme. C’est un handicap réel … une 1ère étape avant la Chine !

Nous ne connaissons pas le nom du col, mais à gauche 2300 m. Les chiffres contrairement aux lettres s’écrivent de gauche à droite.

Il fait vite très chaud (plus de 30°C) mais nous ne sommes qu’en mai et le plus souvent au dessus de 1800 m d’altitude. Nous craignons un peu le mois prochain quand nous serons en plaine.

Village en Azerbaïdjan iranien

Des maisons basses en pisé. Il n’y a plus de chauffe-eau solaire comme en Turquie, par contre le gaz est présent partout. L’Iran ne mise pas sur les énergies renouvelables !

Nous nous réjouissons de pouvoir passer du temps dans ce pays pour lequel nous avons tant d’interrogations.

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