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Môt, Hai, Ba, Bôn, Nam ….

Dans l’ordre, dans le désordre, un sur deux et on recommence …. Puis on s’interroge pour les compositions : 35, 69, 52 … comme un jeu.

Nous profitons des petites routes tranquilles et plates de la campagne vietnamienne pour tenter d’apprendre à compter, le carnet accroché sur la sacoche avant.

Nous avons comme d’habitude commencé par essayer d’enregistrer "Bonjour", "Merci" et "Au revoir", les mots que nous demandons le plus souvent aux douaniers des postes frontière. Pas si simple de faire table rase de la langue précédente et de tout recommencer alors qu’on commençait à se familiariser avec certains mots ou petites phrases.

Le vietnamien est la 10ème langue étrangère, sans compter l’anglais, dans laquelle nous essayons de nous exprimer un minimum durant ce voyage. Et certains parlent encore de vacances !!

Nous retrouvons l’alphabet latin que nous avions perdu en quittant la Turquie il y a 7 mois, et mine de rien cela facilite beaucoup de pouvoir lire facilement. On comprend maintenant que TOC est le coiffeur, NAM pour hommes et NUE pour femmes, que XE MAY doit avoir un lien avec la mécanique moto … utile ! Par contre la prononciation et les tons nous réservent de drôles de surprises.

Apprendre et savoir réciter est une première étape, savoir mobiliser au bon moment et surmonter le vide sidéral qui s’installe quand on cherche son ou ses mots en est une autre. Nos petits neurones de quinqua ont parfois du mal à répondre à temps … Mais les efforts sont tellement récompensés ! En nous entendant dire quelques mots nos interlocuteurs commencent souvent par un grand éclat de rire, mais le sourire s’installe et la sympathie nous est vite accordée. Paradoxalement, la difficulté devient réelle quand nous commençons à mieux nous débrouiller et qu’ils s’emballent dans des phrases auxquelles nous ne comprenons plus rien.

Mais cela n’arrivera pas au Vietnam car nous ne resterons même pas deux semaines, avant de replonger quelques jours dans le chinois – une vieille connaissance maintenant, et de découvrir nos premiers mots de Japonais.

Si l’anglais est maintenant enseigné dans beaucoup de pays, il est loin d’être compris et encore moins parlé par la plupart des personnes que nous rencontrons. Le russe est la langue de communication inter-ethnique de l’Asie Centrale. Le turc et le farsi jouent également ce rôle en alternance. Le mandarin est la langue d’échange des différents groupes de Chine dont la langue natale est souvent bien différente. On comprend que l’anglais est plus qu’une option et que bien souvent en dehors de « Hello » et « What’s your name » Shakespeare est muet – « Where is Brian ? » restera sans réponse.

Ba muoi nam, 35. J’ai dû jeter un coup d’œil sur mon petit carnet avant de l’écrire. Il va falloir répéter encore et encore.

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